Borderlands 4 débarque en 2025 avec une ambition audacieuse signée Gearbox : offrir aux chasseurs de l’Arche un univers totalement ouvert, sans chargements ni ruptures, combiné à un gameplay dynamique et intense. Sur une nouvelle planète baptisée Kairos, le jeu promet de repousser les limites tout en affinant les mécaniques qui ont forgé son succès. Dès les premières heures, la promesse d’une liberté d’exploration couplée à des combats frénétiques captive. Toutefois, cette avancée technique s’accompagne également de défis, notamment sur la diversité du contenu et l’optimisation. Pour les aficionados comme pour les curieux, Borderlands 4 se présente comme un cocktail explosif mêlant action, loot et coopération multijoueur, installé dans un monde vaste et pensé pour repousser les standards des FPS-looter. Voici ce que nous réserve ce nouveau chapitre majeur de la licence, fruit du savoir-faire du studio texan allié à une technologie moderne poussée, disponible sur PlayStation, Xbox, Steam et Epic Games Store.
Un monde ouvert révolutionnaire avec une fluidité exemplaire sur Kairos
Gearbox met la barre haute avec Borderlands 4 en proposant un univers pensé pour être totalement accessible sans interruption, une innovation qui s’inscrit comme un vrai changement dans la franchise. La nouvelle planète, Kairos, dévoile un environnement où plus aucun écran de chargement ne vient briser l’immersion. Inspiré par de grands open worlds comme ceux d’Ubisoft, ce monde ouvert est conçu pour offrir une expérience cohérente et fluide, intégrant une variété d’écosystèmes et de zones diversifiées.
Cette absence de coupures permet une exploration accrue des lieux, avec des points d’intérêt nombreux qui ponctuent la carte, mais aussi des activités variées et des collectibles disséminés. L’immersion est renforcée par un style graphique légèrement plus réaliste qu’auparavant tout en gardant cette touche « comics-like » propre à la série. Visuellement, le titre est particulièrement réussi, même s’il témoigne de légers soucis d’optimisation sur PC, notamment quelques ralentissements perceptibles avec certaines configurations Nvidia et AMD.
Voici les éléments clés de cet open world dans Borderlands 4 :
- Absence totale de temps de chargement permettant une immersion continue.
- Environnements variés allant des plaines désertiques aux zones industrielles futuristes.
- Points d’intérêt nombreux pour garder le joueur engagé tout au long de l’aventure.
- Activités secondaires riches : défis, contrats, et zones à libérer.
- Optimisation technique encore perfectible sur PC mais stable sur PlayStation et Xbox.
| Élément | Caractéristique | Impact |
|---|---|---|
| Fluidité | Sans écrans de chargement | Immersion renforcée et continuité du gameplay |
| Environnements | Variété entre zones sauvages et urbaines | Diversité visuelle et exploration |
| Performance PC | Ralentissements réglables | Expérience stable pour la majorité des joueurs |
Cette dynamique de monde ouvert sans coupure, rarement vue sur un looter-shooter, est un pari technique ambitieux que Gearbox semble vouloir instaurer comme un nouveau standard. Cela ouvre aussi la voie à une narration plus fluide qui se déploie au cœur même de l’expérience, sans rupture. L’exploration de Kairos devient alors une aventure authentique, ponctuée par des rencontres et des combats imprévus qui rendent chaque session unique.

La trame et l’ambiance : un renouveau assumé sans renier les racines
Dans Borderlands 4, Gearbox choisit délibérément de tourner la page de Pandore pour offrir une histoire neuve et indépendante. L’astuce narrative consiste à placer le joueur sur la planète Kairos, théâtre d’un conflit intense face au terrible antagoniste, le Gardien du Temps. Cette nouvelle fresque démarre sur les chapeaux de roue avec une introduction à la fois gore et pleine d’énergie qui immerge immédiatement dans le chaos.
Les développeurs ont fait le choix de ne pas imposer de prérequis aux joueurs venant des précédents opus, ce qui témoigne d’une volonté d’accueil d’un nouveau public sans complexifier l’accès. Malgré cela, la durée de la campagne principale frôle les 30 heures, ponctuée de personnages hauts en couleur et de dialogues empreints d’humour plus subtil que dans Borderlands 3. Le ton a évolué : loin des blagues potaches et de l’humour « sous la ceinture », l’écriture vise désormais un humour plus ciselé même si parfois, certaines tentatives ratent un peu leur cible.
Le scénario repose sur la nécessité d’éliminer trois lieutenants du Gardien du Temps, chacun contrôlant une région de la planète. Ce découpage donne au joueur une liberté dans l’ordre d’approche, mais tend à ralentir le rythme avec des séquences parfois répétitives qui rappellent certains mécanismes utilisés dans d’autres titres comme Ghost Recon. Le Gardien lui-même, bien qu’annoncé comme un méchant majeur, reste une figure plutôt distante, servie par un rôle de narrateur plus qu’acteur central.
- Une campagne indépendante accessible sans connaissance préalable de la saga.
- Durée conséquente d’environ 30 heures avec une trame rythmée.
- Un humour plus mature qui tranche avec les épisodes précédents.
- Une structure régionale avec trois zones majeures à conquérir.
- Des personnages bien développés qui apportent personnalité et relief.
| Aspects | Améliorations | Limitations |
|---|---|---|
| Humour | Plus fin et moins vulgaire | Quelques blagues parfois moins percutantes |
| Scénario | Indépendant et accessible | Répétitivité dans la campagne |
| Personnages | Variés et colorés | Antagoniste principal peu incarné |
J’ai particulièrement apprécié les cinématiques, réalisées avec soin, où l’épique côtoie un humour piquant qui ne sacrifie pas l’ambiance. Gearbox écoute clairement sa communauté en atténuant l’humour agressif du passé, ce qui crée une atmosphère plus équilibrée et agréable, tout en conservant l’essence délirante propre à la licence.
Quelques anecdotes du développement
Randy Pitchford, CEO de Gearbox, a notamment teasé sur les réseaux sociaux la volonté d’atteindre un monde ouvert totalement fluide, sans temps de chargement, une ambition attendue depuis longtemps par les fans. Si rien n’est encore officialisé, les premiers tests confirment une expérience proche de cet idéal, grâce à un nouveau moteur optimisé et à une architecture technique pensée pour supporter de tels environnements, notamment sur PlayStation 5 et Xbox Series.
Gameplay et mécaniques RPG : un équilibre entre tradition et modernité
Comme dans tous les opus précédents, le fondement de Borderlands 4 reste son gameplay de looter-shooter, combinant fusillades intenses et collecte d’équipements uniques. Le titre consolide les mécaniques familières à la série tout en introduisant des fonctionnalités pour dynamiser les affrontements et pimenter la progression.
Une grosse évolution est l’introduction d’un grappin et de la possibilité de planer, qui apportent à la fois verticalité et mobilité novatrice lors des combats. Ces ajouts renouvellement la sensation de combat, obligeant à une approche plus tactique et rehaussant la fluidité des déplacements. Néanmoins, le grappin est limité en utilisation, ne pouvant être employé en permanence, ce qui nécessite de gérer son timing et sa stratégie.
Le bestiaire connu reste certes un peu restreint et souffre d’une IA basique qui n’offre pas toujours de défis innovants. Cette simplicité est cependant compensée par des combats de boss plus intenses, qui demandent une bonne maîtrise et une coordination accrue, surtout en solo. En effet, la courbe de difficulté peut parfois paraître sautée, ce qui surprend en plein milieu d’une zone supposée de niveau normal.
- Introduction du grappin pour accroître la mobilité.
- Planer en hauteur pour les surprises tactiques.
- Armes et équipements diversifiés et toujours aussi nombreux.
- Combats de boss exigeants et techniques.
- IA ennemie classique mais efficace pour un gameplay fluide.
| Mécanique | Impact sur gameplay | Limites |
|---|---|---|
| Grappin | Mobilité et verticalité accrues | Usage restreint |
| Planer | Enrichissement des approches tactiques | Usage conditionné |
| IA Ennemie | Classique et prévisible | Manque d’innovation |
La profondeur RPG reste l’un des atouts majeurs de Borderlands 4. Chaque nouvelle classe de Chasseur de l’Arche apporte ses spécificités grâce à des compétences d’action modulables. Ce système permet une personnalisation poussée du style de jeu, à la manière de ce que j’ai expérimenté dans mes sessions avec mes coéquipiers, optimisant les combos et stratégies en équipe.
Une coopération multijoueur pensée pour sublimer l’expérience Borderlands
Borderlands 4 conserve et perfectionne son ADN coopératif, pièce maîtresse de l’expérience. Jouable en solo, le vrai potentiel du jeu s’exprime pleinement à quatre joueurs, réunis pour faire face aux menaces qui sévissent sur Kairos. La synergie entre coéquipiers est facilitée par plusieurs innovations très appréciables.
Le cross-play est disponible dès le lancement, permettant à des amis sur PlayStation, Xbox, PC Steam ou Epic Games Store de jouer ensemble sans aucune barrière technique. Cette ouverture multiplateforme est également renforcée par des mécaniques de jeu qui rendent la coopération plus naturelle :
- Téléportation instantanée vers un coéquipier sur la carte, idéale pour les interventions rapides.
- Échange simplifié d’équipements permettant de se débarrasser ou de partager facilement du loot.
- Accès à toutes les activités pour tous, peu importe la progression individuelle.
Jouer à plusieurs renforce non seulement le facteur fun, mais aussi l’efficacité au combat, surtout contre les boss plus complexes. L’expérience prend une dimension sociale et stratégique nouvelle, favorisant l’entraide et la coordination, qui sont au cœur de la philosophie de Borderlands depuis ses débuts.
| Fonctionnalité coop | Avantage | Public concerné |
|---|---|---|
| Cross-play multiconsole | Réunit toutes les plateformes | Groupes d’amis multi-supports |
| Téléportation vers allié | Réduction des déplacements fastidieux | Joueurs en mode coopératif |
| Échange de loot | Optimisation des équipements | Équipes en quête d’efficacité |
Ce pilotage coopératif remet la série sur le devant de la scène pour les joueurs recherchant une aventure partagée à forte valeur ajoutée tactique et sociale. L’expérience se veut plus intuitive et inclusive, que ce soit sur console PlayStation et Xbox, ou PC via Steam et Epic Games Store. Ce multi-plateforme est un vrai plus pour maintenir une communauté dynamique autour du jeu.
Le contenu endgame et la pérennité : un défi pour Gearbox
Dans la droite ligne des précédents Borderlands, la dimension endgame joue un rôle clé dans la longévité du titre. Borderlands 4 investit ce domaine avec un mode Chasseur de l’Arche Ultime revisité, offrant jusqu’à cinq paliers de difficulté à gravir. Ces niveaux de défi permettent aux joueurs de tester leur montée en puissance dans des scénarios renouvelés.
Les défis hebdomadaires complètent le tout, proposant des rebonds sur des missions déjà connues avec des modificateurs qui varient régulièrement. Cela injecte un souffle de renouveau, mais la sensation d’épuisement rapide pointe le bout de son nez chez les joueurs les plus exigeants, car le contenu, bien que riche, peut se terminer en quelques heures.
Enfin, la nouveauté réside dans les ‘Firmwares’, des améliorations exclusives aux objets que l’on peut transférer une seule fois, ajoutant une couche stratégique à la personnalisation des Chasseurs de l’Arche. Cette mécanique pousse à réfléchir sur la meilleure optimisation des équipements au-delà de la simple collecte.
- Mode Chasseur Ultime avec 5 niveaux de difficulté progressifs.
- Défis hebdomadaires renouvelés pour varier les parties.
- Firmwares exclusifs pour customiser l’équipement en profondeur.
- Contenus à durée limitée pour maintenir l’intérêt.
| Élément endgame | Avantage | Limitation |
|---|---|---|
| Mode Ultime | Challenge progressif | Peu équilibré par moments |
| Défis hebdomadaires | Renouvellement régulier | Reprise de missions déjà faites |
| Firmwares | Personnalisation stratégique | Usage unique par objet |
C’est clairement dans cet aspect que Gearbox doit encore faire évoluer le titre pour garantir une expérience sur le long terme. Les amateurs de puissance trouveront là matière à progresser, mais l’endgame apparaît comme un chantier ouvert qui pourrait s’enrichir avec le temps grâce à des mises à jour prévues.
Questions fréquentes sur Borderlands 4
- Borderlands 4 sera-t-il jouable sur toutes les plateformes dès sa sortie ?
Oui. Le jeu sortira sur PlayStation, Xbox, Steam et Epic Games Store avec un support complet du cross-play. - Le monde ouvert est-il vraiment sans coupure durant le jeu ?
Effectivement, Gearbox a travaillé pour minimiser voire éliminer les temps de chargement, offrant une expérience fluide sans interruption visible. - Quels sont les principaux ajouts au gameplay ?
L’introduction du grappin, la possibilité de planer et une personnalisation étendue des classes renforcent la dynamique des combats. - Est-ce que l’humour a changé dans cet opus ?
Oui, le ton est devenu plus subtil et mature, avec une réduction notable des blagues « sous la ceinture ». - Le jeu est-il adapté à la coopération ?
Absolument, le jeu est optimisé pour 4 joueurs avec des mécanismes facilitant le jeu en équipe, notamment le cross-play et la téléportation entre alliés.
